Face aux aléas climatiques qui touchent de plus en plus durement les exploitations viticoles sur tout le territoire national, la filière est inquiète de la mise en œuvre de la réforme du système d’assurance récolte. Il est extrêmement important que dans cette phase de mise en place, l’outil soit juste, équilibré et attractif.
Dans le cadre des arbitrages à réaliser à court terme, les demandes de la filière vin sont claires et précises :
- une équité de traitement entre filières ;
- une application pleine et entière de l’Omnibus ;
- une indemnisation des assurés à 90 % sur la part « solidarité nationale ».
Dans le même temps, et pour une assurance récolte pleinement efficiente, la révision de la référence historique (moyenne olympique ou moyenne triennale) est indispensable. La situation assurantielle 2022 est particulièrement inquiétante, les viticulteurs risquent très fortement de se désengager et cela deviendra vite problématique pour l’avenir de la filière.
En septembre 2021, le Président de la République annonçait la volonté de réformer l’assurance récolte pour protéger les viticulteurs des risques climatiques. L’ambition affichée semblait claire : favoriser la résilience de la viticulture contre les aléas climatiques après ces dernières années difficiles de gel, grêle et sécheresse mais également une pandémie mondiale qui a fortement impacté le secteur ainsi que les taxes Trump liées au conflit Airbus/Boeing.
Toutes ces difficultés n’ont pas épargné la filière. Il est donc indispensable que le nouveau schéma d’assurance récolte se mette en place selon les revendications de la filière afin de permettre aux viticulteurs de se relever.
À la lumière de la situation sans précédent que traverse le secteur vitivinicole, les acteurs de la filière attendent du gouvernement qu’il tienne ses engagements et mette en place une réforme ambitieuse de l’assurance récolte.
En janvier, l’UGVC avait été auditionnée au Sénat sur la réforme. L’UGVC reste mobilisée sur le sujet et présentera prochainement plus en détail les actions menées.
L’AGPV et la CNAOC, dont est membre l’UGVC, ont diffusé un communiqué de presse à ce sujet (à télécharger ci-après).
L'invité de bleu la rochelle