Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,

Le mois de février a été l’occasion d’organiser des réunions de proximité entre les administrateurs nouvellement élus et les adhérents de l’UGVC. 24 rendez-vous ont permis aux participants de faire connaissance et d’échanger au sein de cercles de discussions, nouveau format de rencontre réservé à nos adhérents.

De nombreux échanges ont porté sur le ras le bol exprimé par le monde agricole face aux aberrations qui mettent la profession en danger. L’UGVC a, dès le premier jour, soutenu et partagé la mobilisation des différents syndicats.
Elle a appelé les viticulteurs à rejoindre les mobilisations directement au sein du monde agricole, d’autant que le mouvement a vocation à rassembler et unir les différents métiers de l’agriculture. À ce titre, une mobilisation purement viticole n’était pas pertinente. Nous partageons les revendications du mouvement portant principalement sur l’augmentation des coûts, la surtransposition des normes, la surcharge administrative ou encore les restrictions sans solution pour l’utilisation des produits phytosanitaires.

Même si nos exploitations sont loin d’être dans la situation de filières malheureusement en grande difficulté, nous constatons tous quotidiennement des aberrations inutiles et coûteuses comme le CSP, les Pieds Morts et Manquants etc.

L’UGVC est mobilisée sur le sujet de la simplification. Les trois priorités du Conseil d’administration du syndicat, depuis la précédente mandature, sont : la simplification, la protection du vignoble et la disponibilité de main-d’oeuvre.
C’est à ce titre que nous avons travaillé sur la simplification de la CEC en l’ouvrant à différentes certifications et en la recentrant sur l’atelier viticole. Simplification ne doit pas pour autant dire l’abandon des efforts environnementaux nécessaires pour l’amélioration des pratiques, la commercialisation de notre produit et l’environnement.

Nous poursuivons la mobilisation et travaillons avec nos élus et notre administration pour étudier des possibilités de simplification. Nous avons déjà eu l’occasion de défendre des demandes portées par la CNAOC, notamment pour simplifier la transmission ou la création d’un guichet unique pour toutes les démarches, de la parcelle à la commercialisation, avec un seul interlocuteur pour supprimer les doublons inutiles.

La mobilisation se poursuit également concernant l’enquête anti-dumping. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec de nombreux Ministres notamment à Vinexpo et au Salon International de l’Agriculture où nous avons rappelé que nous regrettons, une fois de plus, que le Cognac soit au centre d’un conflit commercial qui ne le concerne pas. Nous poursuivrons les actions jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.

Ce format de réunion nous a permis d’échanger librement sur les sujets que vous vouliez aborder, bien évidemment, la situation de la filière a été systématiquement évoquée et nous reviendrons vers vous, lors de nos réunions de secteur, dès que les chiffres du Business Plan auront été mis à jour, pour continuer les échanges.

Anthony BRUN, Président de l’UGVC.

 

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